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Blog d'expression de William Carrulla Conseiller Départemental 13 MoDem
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7 avril 2006

LE MYTHE DU "PLOMBIER POLONAIS"

La libre circulation des personnes reste sans doute la liberté fondamentale la plus forte garantie par le droit communautaire:tout citoyen de l'Union européenne a le droit de travailler et vivre dans un autre Etat membre sans subir de discrimination fondée sur la nationalité.

Ce droit, effectif depuis le traité de Rome de 1957, est un élément essentiel de la citoyenneté européenne. Il n'en demeure pas moins vrai que son exercice est soumis à de multiples restrictions (pour des motifs d'ordre public, de sécurité, de santé, ou lorque certains emplois sont réservés aux nationaux) ou encore sujet à des périodes transitoires lors des élargissements de l'Union européenne.Tel est le cas pour les 8 (Chypre et Malte faisant figure d'exception) des 10 nouveaux Etats membres du 1er mai 2004 dont les ressortissants n'ont pas totalement accès au marché de l'emploi des quinze autres Etats membres. Avec des nuances importantes.

Douze pays des 15 ont maintenu des restrictions. Les plus réticents, l'Allemagne et l'Autriche (en raison de leur proximité géographique avec les nouveaux adhérents) imposent l'obtention d'un permis pour accéder à leur marché du travail. D'autres comme l'Italie, prévoient des quotas d'entrée annuels de travailleurs étrangers. La France, quant à elle, a décidé de conserver son système de permis de travail , avec une exception pour le secteur de la recherche. Mais seulement 5% des 10 000 permis de travail délivrés en 2004 concernaient des travailleurs permanents, contre 74% pour des travailleurs saisonniers. Preuve que la peur du "plombier polonais" était totalement infondée et ne reflétait pas la réalité!

Des trois Etats qui ont décidé d'ouvrir totalement leur marché du travail dès 2004, seule la Suède n'applique aucune restriction particulière aux ressortissants des nouveaux membres de l'Europe de l'Est. Le Royaume Uni et l'Irlande ont simplement imposé des restrictions à l'accès aux allocations sociales. Depuis 2004, près de 350 000 européens de l'Est se sont installés en Grande-Bretagne (Polonais pour les deux tiers) et, faut-il le rappeler, ce pays enregistre un taux de chomage moitié moindre qu'en France, sans parler de la croissance irlandaise, l'une des plus fortes de toute l'Union européenne!

L'impact de la libre circulation des travailleurs a donc eu des effets largement positifs.

Les Etats membres ont jusqu'au 30 avril 2006 pour décider s'ils souhaitent ou non lever leurs restrictions. L'Espagne, la Finlande et le Portugal ont déjà annoncé leur intention de lever tous leurs obstacles. La France, quant à elle, envisage une "levée progressive et maîtrisée" des restrictions, à commencer par les secteurs où la main-d'oeuvre manque. Comme l'a appelé de ses voeux la commission Emploi du Parlement Européen, une ouverture totale des marchés du travail marquerait "l'expression de la solidarité entre les anciens et les nouveaux membres.

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Commentaires
G
Madame, Monsieur, Bonjour,<br /> Mon petit fils Matéo, âgé de six mois, est né à Vitrolles de père franco-algérien (mon fils) et mère italienne. Il n'a pu avoir la visite de son grand père paternel (mon ex-époux) du fait des difficultés à obtenir un visa auprès du consulat à Alger.<br /> Or, à 18 ans, mon ex-mari, (kabyle), s'est engagé dans l'Armée française en 1958, à Alger, alors qu'il était "français"... <br /> Nous nous sommes mariés en 1960 (avec l'accord de son Commandant) et avons divorcé en 1982.<br /> Française par filiation, et installée à Vitrolles, j'ai vainement tenté auprès des autorités militaires françaises, d'obtenir un duplicata du livret militaire de mon ex-mari, à l'effet d'appuyer sa demande de nationalité, (qu'il croyait acquise depuis sa naissance et à fortiori par son engagement dans l'Armée), lui facilitant ses visites à nos quatre enfants, installés en France, et français par filiation par mon biais.<br /> La question est de savoir ce que prévoit la loi en la matière, sachant que les recherches internet sont sujettes à modification.
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