Allocution de William Carrulla sur l'étang de Berre

Allocution de William Carrulla lors de la conférence de presse en compagnie de Jean-Luc Bennhamias le 1 juin 2007 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Nous sommes heureux, Corinne APPÉRÉ et moi de vous accueillir ce soir, aussi nombreux pour cette conférence de presse avec nos amis « Verts », qui nous font l’amitié de nous soutenir pendant cette campagne législative, dans cette 12ème circonscription. Je teins également à préciser que le mouvement CAP 21 de Corinne LEPAGE s’associe pleinement à cette démarche de rassemblement. Je voudrais également remercier les journalistes présents ainsi que toutes les personnes qui nous soutiennent ce soir. Je vous présente donc, Nadège AUDOUCET, porte-parole du parti des Verts, Frédéric BOUILLARD, responsable du groupe Est Etang de BERRE et, mais en est-il besoin, Jean Luc BENNHAMIAS Député Européen et Conseiller Régional PACA. Notre présentation de ce soir, devant vous, a pour but d’officialiser le rassemblement du MODEM et des VERTS. Ce rassemblement déjà réalisé sur Paris se décline maintenant autour de l’Etang de Berre pour le plus grand bien et la défense de tous les habitants de notre circonscription. Comme nous le déclinons dans notre programme, nous avons choisi Corinne et moi de mettre l’accent sur les problèmes écologiques autour de l’Etang. Cet étang est la plus grande mer intérieure d’Europe : 2 chiffres 80 km de littoral et 155 km² de superficie. Tout autour des industries de traitement et de raffinage du pétrole. Une usine EDF qui déverse depuis des années des tonnes et des tonnes d’alluvions. Un ancien tunnel dit Tunnel du Rove qui n’en finit pas de s’ouvrir et de se refermer au gré des uns et des autres. Des stations d’épuration qui n’en finissent pas de se mettre aux normes alors que la loi sur l’eau date déjà de 1992. Une qualité de l’air qui se dégrade de plus en plus à cause des rejets de dizaines de produits toxiques pour la santé des habitants et surtout des plus jeunes et des plus faibles d’entre nous ! Et le problème récurrent des odeurs pestilentielles ! Un réseau routier et autoroutier qui enferme l’Etang dans une politique du « tout voiture ». Sans oublier les nuisances sonores provenant de l’augmentation du trafic aérien sur l’aéroport de MARSEILLE PROVENCE. Donc une qualité de vie qui se dégrade de plus en plus ! Nous proposons donc de nous servir des instruments déjà en place, d’appuyer toutes les associations de défense de l’environnement ainsi que le GIPREB qui a fait et qui continue d’œuvrer d’une manière remarquable à travers le nouveau Contrat d’Etang. Il faut savoir reconnaître et apprécier la volonté, le courage et la ténacité des politiques quelques soient leurs tendances ! Et surtout nous serons vigilants quant au respect des lois européennes en la matière. Nous demanderons qu’un plan de « reconquête » soit soutenu et mis en place à travers toutes les instances européenne, nationale, régionale et locale ! C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu ! Et pourquoi pas la création d’une « zone naturelle protégée ! » Il existe bien des « parcs naturels » ! En ce qui concerne la qualité de l’air, nous pensons comme l’Association Santé Environnement Provence que la pollution atmosphérique favorise significativement l'asthme, les maladies respiratoires et les allergies de la peau chez l'enfant. Une étude récente de l’INSERM vient d’être publiée et elle montre, d’une manière significative, la corrélation entre l’augmentation des maladies et l’augmentation de la pollution industrielle et des véhicules à moteurs. Nous proposons d’augmenter la fréquence des relevés établis par les organismes agrées et nous demandons la mise en place d’une enquête épidémiologique à grande échelle pour pouvoir en tirer toutes les conséquences. En troisième point et ce sera le dernier pour ce soir, nous voulons désenclaver l’Etang de Berre qui est enserré dans un schéma routier et autoroutier qui nous oblige au « tout voiture » avec les conséquences néfastes sur la pollution de l’air que nous connaissons tous. Pour desserrer l’étau et favoriser les transports alternatifs ou de remplacement nous soumettrons et demanderons aux collectivités locales de mettre en place un système de navettes maritimes entre la Côte Bleue et Marseille, Métropole de la région. Ces navettes supprimées à la fin 1930 pourraient permettre de fluidifier les réseaux terrestres existants et favoriser le respect de la nature et de l’air. Bien évidemment les financements de toutes ces propositions se feront à travers les financements croisés des instances nationale et européenne et devront si possible être en place dans les cinq années qui viennent. Voila, rapidement et en quelques phrases l’un des aspects de nos propositions qui sont tournées résolument sur la défense et la protection de notre environnement et de notre patrimoine local. Je voudrais simplement vous dire, pour terminer et avant de passer la parole à Jean Luc BENNHAMIAS, que le MODEM est un parti libre, libre d’agir et de penser, courageux et indépendant. Alors qu’on nous promet une « vague bleue » virtuelle pour la France, je préférerais pour ma part voir notre Etang de Berre retrouver sa belle couleur d’antan ! William CARRULLA Corinne APPÉRÉ